Au cours d'arbitrages de haute importance pour décider si l'on marquait ou non la touche avec des repères incrustés, un ami architecte (encore un), Sébastien Faure, nous a suggeré de mettre en scène une progression mathématique de points, précisément une drôle de progression mathématique : la suite de Conway utilisée dans les tests de QI, où chaque terme est la description à voix haute du terme précédent. Une base dont s'est emparée Christophe Leduc pour concocter une symphonie de petits points blancs sur la touche.
Le premier terme de la suite de Conway est posé comme égal à 1 (un point sur la touche). Chaque terme de la suite se construit en annonçant à haute voix le terme précédent, c'est-à-dire en indiquant combien de fois chacun de ses chiffres se répète. Concrètement le point de départ est 1 = 1 point sur la touche (case 3).
Ce terme comporte juste un « 1 ». Par conséquent, le terme suivant prononcé à haute voix est un "1", soit 11 = 2 points (touche case 5)
Celui-ci est composé de deux "1"" : 21 = 2 points + 1 point
En poursuivant le procédé : 1211 = 1 point, 2 points, 1 point, 1 point.
Et ainsi de suite.Après enquête, on est surpris par les propriétés de cette suite : aucun terme de la suite ne comporte un chiffre supérieur à 3 ; tous les termes de la suite possèdent un nombre pair de chiffres, sauf le terme initial... Qui a dit que la musique et les mathématiques se mariaient à merveille ?...
