La lutherie est un long travail patient.
La C² est certes basée sur une certaine forme et une esthétique. On commence par penser à un modèle de taille pratique et confortable qui délivre une bonne puissance...
Il faut cependant que la guitare sonne ! Il y a des techniques éprouvées par le temps, des savoir-faire répétés. Mais comme pour la forme, il y a beaucoup d'options possibles. C'est là peut-être que réside l'art de faire sonner l'iinstrument.
Les guitares C² ont chacune leur propre personnalité à dessein : explorer les sons qui font une bonne guitare.
Les musiciens iront chez les grands manufacturiers pour trouver le son Martin, Taylor ou Gibson, suivant leur tendance folky ou bluesy. Pendant que des "celtiques" iront chez le luthier Irlandais Lowden ou le canadien Boucher. Les pickers trouveront certainement leur bonheur en France, lors d'une visite chez Franck Cheval, non loin de Romans (38)... Il ne leur reste plus qu'à tester les guitares Leduc C² !
Le choix des bois, le façonnage des barrages, le vernis... Vous l'avez compris, chaque variation dans ces options fait évoluer le modèle de guitare vers une personnalité sonore. Ainsi va l'alchimie.
Pour l'instant les secrets d'atelier restent gardés, mais voici en 4 images les moyens développés (en N & B : clin d'oeil à Franck).




La C² 0001 à l'essai, dans des mains agiles: celles du guitariste de Rock et de Blues Jack Bon (Ganafoul)
Le dessin du prototype de la première C², une petite jumbo destinée au blues avec des contours proches d'une Gibson archtop L-5
La première C² au complet, dans son bel écrin, avant que l'on décide de lui concevoir un pickguard





